La collaboration en ligne mise en œuvre par les étudiants : des contextes distincts et de possibles plus-values en termes de découvertes collectives ?
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Résumé
Les étudiants ont la possibilité de mobiliser différents outils numériques à des fins de collaboration notamment lorsqu’ils se livrent à des activités de recherche ou à des investigations. Mais ces outils peuvent s’inscrire dans des contextes distincts, officiel ou officieux, en fonction de ceux qui sont utilisés. D’où l’intérêt d’examiner les processus interactifs à l’œuvre dans les deux cas, tout comme le passage progressif de l’un à l’autre est de nature à expliquer pourquoi les acteurs prennent quelque distance par rapport aux instances officielles pour travailler ensemble. Il est alors fait l’hypothèse qu’une telle transition est apte à donner à l’activité collective une dimension heuristique, notamment une propension à la découverte. Dans cet article, elle est mise à l’épreuve à l’appui d’un champ théorique (Computer-Supported Collaborative Learning) et de données (qualitatives/quantitatives) issues de travaux récents, sachant qu’un autre facteur (la taille des groupes constitués par les étudiants) paraît jouer un rôle non négligeable dans cette affaire.
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